- m'enfin\ !
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2 ♦ (Renforçant ce qui vient d'être exprimé) Oui, vraiment. « on ne lui donna plus rien à faire, mais ce qui s'appelle rien » (Montherlant). Tu viens ? — Mais oui, mais bien sûr, mais certainement. Mais non; mais si.II ♦ Conj. (Xe)1 ♦ Marquant une transition, en tête de phrase ⇒ et. Mais, dites-moi. Mais c'est de la folie ! Mais encore ? Mais enfin ! (pop. m'enfin ! ). « Mais enfin, comment la chose s'est-elle passée ? » (A. Daudet).2 ♦ Introduit une idée contraire à celle qui a été exprimée. « Les privilèges finiront, mais le peuple est éternel » (Mirabeau). Après une négation Ce n'est pas ma faute, mais la tienne ! Je n'en veux pas un, mais deux. Ce n'est pas un accident, mais bien un crime. Mais au contraire.3 ♦ Introduit une restriction, une correction, une addition, une précision indispensable. Elle n'est pas belle, mais elle a du charme (cf. En compensation, par contre, en revanche). Incroyable, mais vrai. ⇒ cependant, néanmoins, pourtant, toutefois. « J'embrasse mon rival, mais c'est pour l'étouffer » (Racine). « Mon verre n'est pas grand, mais je bois dans mon verre » (Musset). C'est mon avis, mais tu fais ce que tu veux. ⇒ maintenant . Non seulement..., mais, mais encore, mais aussi, mais même, mais en outre.4 ♦ Introduit une objection (notamment sous forme interrog.). Mais n'étiez-vous pas au courant ? — Je ne dis pas, mais... Oui, mais...♢ N. m. Le mot mais. Que signifie ce mais ? Il n'y a pas de mais qui tienne ! vos objections ne comptent pas. Il y a toujours avec lui des si et des mais, des conditions et des objections. — Des oui mais : des réponses positives accompagnées de restrictions.III ♦ MAIS exclamatif, joint à une interj.— (Surprise.) Eh mais ! c'est ma foi vrai ! Ah ! ça, mais, je ne me trompe pas, c'est bien lui.♢ (Défi, menace.) Je vais lui fermer le bec, ah mais ! Fam. (Indignation.) Non, mais ! pour qui tu te prends ! Pop. Non mais, des fois !⊗ HOM. Mai, maie, maye, mets.
Encyclopédie Universelle. 2012.